mercredi 4 juillet 2012

Jour 4


Aujourd’hui  on me fait une présentation de la machine de traction ainsi que la configuration d’une « méthode » de mesure. Et là on se dit que les TP polymères dont celui de traction est très pratique : le logiciel utilisé est le même et la façon de procédé avec  la machine est identique. Celle-ci est plus moderne et plus équipée que celle de la salle TP, normal (possibilité de faire un test de traction dans un four et présence d’un extensomètre avec vidéo intégré). Puis je passe un entretien  avec le bis boss du labo, le professeur Ulf W. Gedde.  Il m’explique ce que je fais faire et ce sur quoi je vais travailler. Pour l’instant, je dois lire des publications et rendre pour la fin de semaine une introduction de 3 pages minimum. On doit y présenter les publis, ce sur quoi on va travailler, pourquoi on le fait et les méthodes que l’on va  employées. Ulf est une personne très gentille, qui me met tout de suite à l’aise. Il a une culture générale immense et est très curieux. Il pose pas mal de question et c’est un vrai moulin à parole. Il a un également un côté « chercheur fou ». En effet, il s’est mis à sentir et faire tomber sur la table des plaques en caoutchouc pendant 10 bonnes minutes ^^ C’est un homme très grand et pour pouvoir placer des papiers dans son imprimante multifonction high technologie (mais il compte la changer dans quelques temps) il doit quand même monter sur un fauteuil !! Cette dernière est en effet placée sur un meuble de rangement.

Du coup, après une pause sandwich dans l’herbe dans la cour de KTH (j’en avais parlé dans un précédent post) sous le soleil de Suède (et oui il fait très beau et plutôt chaud ^^) je passe mon après midi à lire et résumer mes publications. Retour dans l’appartement pour la préparation du repas de ce soir et de demain midi : du riz cantonais. Après le repas et une bonne douche, je reste discuter avec Robin, un étudiant thaïlandais en chimie Bun ainsi qu’une étudiante américaine qui travaille dans le même labo que Robin et Alexis et qui s’appelle Inna. On discute de la Suède, de nos études et pays  respectifs. Nous apprenons qu’en Thaïlande les gens économisent afin de s’acheter des produits Hermès et Louis Vuitton.  La langue française garde son image de langue sensuelle auprès des étrangers. C'est-à-dire qu’elle sonne bien à l’oreille même si ils n’en comprennent absolument pas le sens (ex : lait de coco) et forcément l’une des seules choses que sait dire Bun est : Voulez vous coucher avec moi ! =) Inna, elle, est allée en France pendant 6 mois dans le but d’apprendre le français et elle se débrouille très bien.
Voila pour aujourd’hui, demain nous allons visiter notre appartement et rencontrer notre hôte final ;-)

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